Circulaire n° 30362 GEND/DPMGN/SDGP/BPSOGV
du 4 avril 2017
relative au changement de subdivision d’arme en 2018 et au changement de subdivision d’arme pour le temps de l’affectation en gendarmerie départementale en 2017 des gradés de la gendarmerie mobile et de la garde républicaine : Circulaire n°30362
Décision n° 37032 du 27 avril 2017 portant inscription sur la liste des candidats admis au concours prévu à l’article 6-3 du décret n° 2008-946 du 12 septembre 2008 portant statut particulier du corps des officiers de gendarmerie (OG SD) – session 2017.
Article 1er
À l’issue des épreuves orales et sportives du concours sur épreuves d’admission dans le corps des
officiers de gendarmerie (OG SD) – session 2017, les cinquante-neuf (59) candidats dont le nom suit
(classés par ordre de mérite) sont déclarés admis : 2017-04-27-37032-OG-SD-2017-Decision-admission
Décret n° 2017-1026 du 10 mai 2017 modifiant le décret n° 2011-388 du 13 avril 2011 fixant les indices de solde applicables aux corps militaires de la gendarmerie nationale
Publics concernés : sous-officiers de gendarmerie.
Objet : indices de solde applicables aux sous-officiers de gendarmerie.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le 1er janvier 2017 .
Notice : le décret modifie les grilles indiciaires applicables aux sous-officiers de gendarmerie. Cette modification intervient dans le cadre de l’application à ce corps du protocole sur la modernisation des « parcours professionnels, des carrières et des rémunérations ».
Références : le texte modifié par le présent décret peut être consulté, dans sa rédaction issue de ces modifications, sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l’intérieur,
Vu le code de la défense, notamment ses articles L. 4123-1 et L. 4145-3 ;
Vu la loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016, notamment son article 148 ;
Vu le décret n° 2011-388 du 13 avril 2011 modifié fixant les indices de solde applicables aux corps militaires de la gendarmerie nationale ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de la fonction militaire en date du 25 novembre 2016,
Décrète :
Article 1
Le tableau figurant à l’article 2 du décret du 13 avril 2011 susvisé est remplacé par le tableau suivant :
«
GRADE
ÉCHELON
À COMPTER
du 1er janvier 2017
À COMPTER
du 1er janvier 2018
À COMPTER
du 1er janvier 2019
À COMPTER
du 1er janvier 2020
Indice brut
Indice brut
Indice brut
Indice brut
Major
Exceptionnel (1)
687
699
701
712
6e
668
686
691
691
5e
647
672
678
678
4e
631
653
659
659
3e
606
637
641
641
2e
576
610
614
614
1er
563
580
587
587
Adjudant-chef
9e
627
637
645
645
8e
611
620
629
629
7e
597
607
616
616
6e
582
591
600
600
5e
569
574
584
584
4e
566
570
578
578
3e
562
565
573
573
2e
548
551
562
562
1er
538
539
548
548
Adjudant
9e
582
588
597
597
8e
562
567
573
573
7e
555
562
570
570
6e
543
550
558
558
5e
532
542
550
550
4e
510
517
524
524
3e
499
504
510
510
2e
486
491
498
498
1er
476
483
489
489
Maréchal des logis-chef
7e
554
561
569
569
6e
532
539
544
544
5e
504
512
518
518
4e
480
486
494
494
3e
457
463
473
473
2e
440
444
455
455
1er
412
426
441
441
Gendarme
13e
548
-(2)
-(2)
-(2)
12e
514
553
563
563
11e
498
520
531
531
10e
475
501
505
505
9e
458
481
489
489
8e
443
465
471
471
7e
435
450
458
458
6e
422
438
445
445
5e
390
425
429
429
4e
369
393
403
403
3e
365
372
385
385
2e
360
367
378
378
1er
356
366
372
372
Elève gendarme
Echelon particulier
335
335
335
335
(1) Echelon exceptionnel attribué dans la limite de 25 % de l’effectif des majors.
(2) Echelon supprimé à compter du 1er janvier 2018.
».
Article 2
Les dispositions du présent décret entrent en vigueur le 1er janvier 2017.
Décret n° 2017-1027 du 10 mai 2017 modifiant le décret n° 2011-388 du 13 avril 2011 fixant les indices de solde applicables aux corps militaires de la gendarmerie nationale
Publics concernés : officiers de la gendarmerie nationale.
Objet : indices de solde applicables aux officiers de la gendarmerie nationale.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur à compter du 1er janvier 2017 .
Notice : le décret modifie les grilles indiciaires applicables aux officiers de la gendarmerie nationale en conséquence de modifications statutaires et de la transposition de l’accord « parcours professionnels, carrières et rémunérations » aux corps militaires.
Références : le texte modifié par le présent décret peut être consulté, dans sa rédaction issue de ces modifications, sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l’intérieur,
Vu le code de la défense ;
Vu la loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016, notamment son article 148 ;
Vu le décret n° 2009-20 du 7 janvier 2009 modifié fixant les indices de solde applicables à certains corps d’officiers ;
Vu le décret n° 2008-946 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des officiers de gendarmerie ;
Vu le décret n° 2011-388 du 13 avril 2011 modifié fixant les indices de solde applicables aux corps militaires de la gendarmerie nationale ;
Vu le décret n° 2012-1456 du 24 décembre 2012 modifié portant statut particulier des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de la fonction militaire en date du 25 novembre 2016,
Décrète :
L’article 1er du décret du 13 avril 2011 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes :
« L’échelonnement indiciaire applicable aux militaires du corps des officiers de gendarmerie, régis par le décret du 12 septembre 2008 susvisé, est fixé comme suit :
«
L’article 1-1 du même décret est remplacé par les dispositions suivantes :
« L’échelonnement indiciaire applicable aux officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale, régis par le décret du 24 décembre 2012 susvisé, est fixé comme suit :
«
GRADE
ÉCHELON
À COMPTER
du 1er janvier 2017
À COMPTER
du 1er août 2017
À COMPTER
du 1er janvier 2018
À COMPTER
du 1er janvier 2019
À COMPTER
du 1er janvier 2022
Indice brut
Indice brut
Indice brut
Indice brut
Indice brut
Général
de division
Echelon unique
HE D
HE D
HE D
HE D
HE D
Général
de brigade
Echelon unique
HE C
HE C
HE C
HE C
HE C
Colonel
Echelon spécial
–
HE B Bis
HE B Bis
HE B Bis
HE B Bis
4e échelon
–
HE B
HE B
HE B
HE B
Echelon exceptionnel
HEB
–
–
–
–
3e échelon
HE A
HE A
HE A
HE A
HE A
2e échelon
1021
1021
1027
1027
1027
1er échelon
994
994
1001
1001
1001
Lieutenant-colonel
2e échelon
exceptionnel
HE A
HE A
HE A
HE A
HE A
1er échelon
exceptionnel
1021
1021
1027
1027
1027
5e échelon
–
994
1001
1001
1001
4e échelon
971
971
978
978
978
3e échelon
935
935
942
942
942
2e échelon
906
906
913
913
913
1er échelon
883
883
890
890
890
Commandant
2e échelon
exceptionnel
935
935
942
966
1015
1er échelon
exceptionnel
883
883
890
903
966
5e échelon
–
–
–
–
903
4e échelon
857
857
863
876
876
3e échelon
848
848
854
871
871
2e échelon
807
807
814
833
833
1er échelon
777
777
782
804
804
Capitaine
Echelon exceptionnel
807
807
814
833
833
5e échelon
777
777
782
804
804
4e échelon
757
757
763
779
779
3e échelon
712
712
718
735
735
2e échelon
691
691
698
713
713
1er échelon
682
682
689
704
704
Lieutenant
4e échelon
633
633
640
656
656
3e échelon
580
580
587
603
603
2e échelon
535
535
542
558
558
1er échelon
461
461
468
493
493
Sous-lieutenant
Echelon unique
396
396
404
444
444
»
Article 3
Après l’article 1-1 du même décret, il est inséré un article 1-2 ainsi rédigé :
« Art. 1-2. – L’échelonnement indiciaire afférent à la classe fonctionnelle définie à l’article 36-1 du décret du 12 septembre 2008 susvisé est fixé comme suit :
«
ÉCHELONS
À COMPTER DU 1ER AOÛT 2017
À COMPTER DU 1ER JANVIER 2018
Indice brut
Indice brut
4e échelon
924
930
3e échelon
897
903
2e échelon
869
876
1er échelon
850
857
»
Article 4
Le premier alinéa de l’article 3 du décret du 13 avril 2011 susvisé est supprimé.
Article 5
Les dispositions du présent décret entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2017, à l’exception de l’article 3 qui entre en vigueur à compter du 1er août 2017.
Article 6
Le ministre de l’économie et des finances, le ministre de l’intérieur, la ministre de la fonction publique et le secrétaire d’Etat chargé du budget et des comptes publics sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Décret n° 2017-1025 du 10 mai 2017 portant diverses mesures statutaires relatives aux corps d’officiers de la gendarmerie nationale
Publics concernés : officiers de la gendarmerie nationale.
Objet : modifications du statut particulier des officiers de gendarmerie et du statut particulier des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale.
Entrée en vigueur : le titre Ier entre en vigueur le 1er août 2017 , le titre II entre en vigueur le 1er janvier 2018 , le titre III entre en vigueur le 1er janvier 2020 et le titre IV entre en vigueur le 1er janvier 2022 .
Notice : le décret modifie les conditions encadrant l’avancement des officiers de gendarmerie en assouplissant les limites maximales d’ancienneté de grade pour accéder au grade supérieur (dispositif dit du « hors créneaux »).
Il crée une classe fonctionnelle accessible aux chefs d’escadron puis introduit une base réglementaire aux pouvoirs du ministre de l’intérieur concernant les conditions médicales et physiques d’aptitude pour servir en qualité d’officiers de la gendarmerie nationale.
Il procède, dans le statut particulier des officiers de gendarmerie, à la modification de l’article relatif aux missions. Il transforme, au grade de colonel, l’échelon fonctionnel en échelon spécial. Il crée, au grade de lieutenant-colonel, un 5e échelon et augmente, pour les lieutenants-colonels du corps des officiers de gendarmerie, le contingent de 7% à 10% du 1er échelon exceptionnel. En 2020 et 2022, il procède à la modification du cadencement des échelons des grades de chef d’escadron et de commandant (allongement de la durée dans les échelons et création d’un 5e échelon).
Le décret aligne les conditions d’avancement dans les échelons des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale sur celles du corps des officiers de gendarmerie, à l’exception de l’échelon spécial et des créneaux d’ancienneté dans le grade pour l’accès au 1er échelon exceptionnel du grade de lieutenant-colonel et de capitaine.
Enfin, le présent décret réintroduit, dans le statut particulier du corps des officiers de gendarmerie, une base réglementaire aux pouvoirs du ministre de la défense et du ministre de l’intérieur concernant l’organisation générale de la scolarité à l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale.
Références : le texte modifié par le présent décret peut être consulté, dans sa rédaction issue de ces modifications, sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l’intérieur,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret n° 2008-946 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des officiers de gendarmerie ;
Vu le décret n° 2012-1456 du 24 décembre 2012 modifié portant statut particulier des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de la fonction militaire en date du 25 novembre 2016 ;
Le Conseil d’Etat (section de l’administration) entendu,
Décrète :
Titre Ier : DISPOSITIONS ENTRANT EN VIGUEUR LE 1er AOÛT 2017
Chapitre Ier : Dispositions modifiant le décret n° 2008-946 du 12 septembre 2008 portant statut particulier du corps des officiers de gendarmerie
Article 1
L’article 1er est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 1. – Les officiers de gendarmerie constituent l’encadrement supérieur de la gendarmerie nationale. Ils commandent les formations de la gendarmerie nationale et en assument la responsabilité opérationnelle.
« Ils conduisent les missions qui leur sont confiées dans les domaines de la défense et de la sécurité. Ils participent à l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des programmes et projets relatifs à la prévention et à la lutte contre l’insécurité.
« Ils ont également vocation, au titre des emplois ouvrant l’accès à la classe fonctionnelle du grade de chef d’escadron ou à partir du grade de lieutenant-colonel, à exercer des fonctions supérieures d’encadrement, de conception, de direction, de contrôle ou d’expertise.
« Ils exercent ces fonctions en administration centrale, dans les états-majors ou organismes assimilés et dans les unités opérationnelles, sur le territoire national ou à l’étranger, en situation de paix, de crise ou de guerre.
« Ils peuvent également être affectés au sein de tout organisme mentionné au 2° de l’article L. 4138-2 du code de la défense. »
Article 2
I. – Après l’article 1er, il est inséré un article 1-1 ainsi rédigé :
« Art. 1-1. – Un arrêté du ministre de l’intérieur fixe les conditions médicales et physiques d’aptitude exigées pour servir en qualité d’officier de gendarmerie lors de l’admission dans le corps ou en cours de carrière, ainsi que les possibilités de dérogation à ces conditions d’aptitude permettant aux militaires d’être maintenus dans l’emploi d’officier de gendarmerie. »
II. – A l’article 9, les mots : « à l’article 12 » sont remplacés par les mots : « à l’article 1-1 ».
III. – Au troisième alinéa de l’article 12, les mots : « par arrêté du ministre de l’intérieur » sont remplacés par les mots : « par l’arrêté mentionné à l’article 1-1 ».
Article 3
L’article 17 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 17. – Les officiers de gendarmerie sont formés à l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale.
« L’organisation générale de la scolarité est fixée par arrêté du ministre de la défense après avis du ministre de l’intérieur. Elle comporte une formation initiale et une formation complémentaire. Chacune de ces formations peut être redoublée une fois, pour raisons de santé ou en cas de résultats insuffisants, dans les conditions prévues par le même arrêté,.
« Le changement d’orientation d’un élève officier de gendarmerie pour poursuivre sa scolarité en qualité d’élève officier du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale peut intervenir en cours de scolarité sur demande écrite de l’intéressé agréée par décision conjointe du ministre de la défense et du ministre de l’intérieur. »
Article 4
Le tableau figurant à l’article 36 est remplacé par le tableau suivant :
«
GRADE
DÉSIGNATION DES ÉCHELONS
CONDITIONS D’ACCÈS À L’ÉCHELON
RÈGLES PARTICULIÈRES
Général de division
Echelon unique
Général de brigade
Echelon unique
Colonel
Echelon spécial
Après 1 an dans l’échelon précédent
dans la limite d’un contingent
Ce contingent est fixé par arrêté conjoint
du ministre de l’intérieur et des ministres
chargés du budget et de la fonction publique
4e échelon
Au choix à 5 ans de grade dans la limite
d’un contingent ou après 7 ans de grade
Ce contingent est fixé par arrêté
des mêmes ministres
3e échelon
Après 4 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Lieutenant-colonel
2e échelon exceptionnel
Après 3 ans dans l’échelon précédent
Echelon attribué dans la limite de 25 %
de l’effectif de l’échelon précédent (1)
1er échelon exceptionnel
Après 9 ans de grade
et avant 13 ans de grade
Echelon attribué dans la limite de 10 %
de l’effectif du grade (1)
5e échelon
Après 7 ans de grade
4e échelon
Après 4 ans de grade
3e échelon
Après 2 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Chef d’escadron
2e échelon exceptionnel
Après 3 ans dans l’échelon précédent
Echelon attribué dans la limite de 25 %
de l’effectif de l’échelon précédent (1)
1er échelon exceptionnel
Après 8 ans de grade
et avant 11 ans de grade
Echelon attribué dans la limite de 5 %
de l’effectif du grade (1)
4e échelon
Après 6 ans de grade
3e échelon
Après 2 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Capitaine
Echelon exceptionnel
Après 10 ans de grade
et avant 14 ans de grade
Echelon attribué dans la limite de 3 %
de l’effectif du grade (1)
5e échelon
Après 7 ans de grade
4e échelon
Après 3 ans de grade
3e échelon
Après 2 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Lieutenant
4e échelon
Après 3 ans de grade
3e échelon
Après 2 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Sous-lieutenant
Echelon unique
Avant 1 an de grade
(1) Ce nombre est arrondi à l’unité supérieure.
Article 5
L’article 36-1 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 36-1. – I. – Aux échelons du grade de chef d’escadron définis à l’article 36 s’ajoute une classe fonctionnelle accessible aux chefs d’escadron occupant un emploi comportant l’exercice de responsabilités supérieures.
« Cette classe fonctionnelle comprend quatre échelons. Le temps passé au premier et au deuxième échelons est d’un an et de deux ans pour le troisième échelon.
« La liste des catégories d’emplois ouvrant l’accès à la classe fonctionnelle du grade de chef d’escadron est fixée par arrêté conjoint du ministre de l’intérieur, du ministre chargé de la fonction publique et du ministre chargé du budget.
« Le contingent numérique pour l’accès des officiers de gendarmerie à la classe fonctionnelle du grade de chef d’escadron est fixé par arrêté conjoint du ministre de l’intérieur, du ministre chargé de la fonction publique et du ministre chargé du budget.
« II. – Lors de leur affectation dans un emploi relevant de l’arrêté mentionné au troisième alinéa du I, les chefs d’escadron sont classés au premier échelon de la classe fonctionnelle.
« Lorsque ce classement a pour effet d’attribuer à l’officier un indice inférieur à celui qu’il détenait précédemment, il est classé à l’échelon comportant un indice égal ou, à défaut, immédiatement supérieur à celui qu’il détenait.
« Lorsque ce classement a pour effet de classer l’officier dans un échelon de la classe fonctionnelle comportant un indice égal à celui qu’il détenait précédemment, il bénéficie de l’ancienneté acquise dans cet échelon dans la limite de durée exigée pour l’accès à l’échelon supérieur.
« III. – Les chefs d’escadron qui occupent déjà un emploi relevant de l’arrêté mentionné au troisième alinéa du I au moment de leur affectation dans un nouvel emploi relevant de ce même arrêté conservent dans cette classe fonctionnelle l’échelon qu’ils détenaient précédemment ainsi que l’ancienneté acquise dans l’échelon.
« IV. – En cas d’affectation postérieure dans un emploi ne relevant pas de l’arrêté mentionné au troisième alinéa du I, les chefs d’escadron conservent leur ancien indice à titre personnel jusqu’à ce qu’ils atteignent dans leur grade un échelon comportant un indice au moins égal.
« En cas de promotion ultérieure au grade de lieutenant-colonel, ils sont classés à l’échelon comportant un indice égal ou, à défaut, immédiatement supérieur à celui qu’ils détenaient dans le grade de chef d’escadron en tenant compte, pour l’avancement d’échelon, de l’ancienneté acquise dans la classe fonctionnelle.
« V. – Les chefs d’escadron qui occupent un emploi relevant de l’arrêté mentionné au troisième alinéa du I lors de leur promotion au grade de lieutenant-colonel sont classés à l’échelon comportant un indice égal ou, à défaut, immédiatement supérieur à celui qu’ils détiennent dans le grade de chef d’escadron, en tenant compte de l’ancienneté acquise dans la classe fonctionnelle. »
Article 6
Avant le dernier alinéa de l’article 42, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Par dérogation aux dispositions du premier alinéa, l’avancement dans les échelons s’effectue, s’il est plus favorable, selon les modalités prévues à l’article 36. »
Chapitre II : Dispositions modifiant le décret n° 2012-1456 du 24 décembre 2012 portant statut particulier des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale
Article 7
I. – Après l’article 1er, il est inséré un article 1-1 ainsi rédigé :
« Art. 1-1. – Un arrêté du ministre de l’intérieur fixe les conditions médicales et physiques d’aptitude exigées pour servir en qualité d’officier du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale lors de l’admission dans le corps ou en cours de carrière, ainsi que les possibilités de dérogation à ces conditions d’aptitude permettant aux militaires d’être maintenus dans l’emploi d’officier du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale. »
II. – A l’article 6, les mots : « à l’article 8 » sont remplacés par les mots : « à l’article 1-1 ».
III. – Au troisième alinéa de l’article 8, les mots : « par arrêté du ministre de l’intérieur » sont remplacés par les mots : « par l’arrêté mentionné à l’article 1-1 ».
Article 8
Le tableau figurant à l’article 24 est remplacé par le tableau suivant :
«
GRADE
DÉSIGNATION DES ÉCHELONS
CONDITIONS D’ACCÈS À L’ÉCHELON
RÈGLES PARTICULIÈRES
Général de division
Echelon unique
Général de brigade
Echelon unique
Colonel
4e échelon
Au choix à 5 ans de grade dans la limite d’un contingent ou après 7 ans de grade
Ce contingent est fixé par arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et des ministres chargés du budget et de la fonction publique. Lorsqu’il est atteint à l’ancienneté, cet échelon n’est pas soumis au contingent fixé par le même arrêté
3e échelon
Après 4 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Lieutenant-colonel
2e échelon exceptionnel
Après 3 ans dans l’échelon précédent
Echelon attribué dans la limite de 25 %
de l’effectif de l’échelon précédent (1)
1er échelon exceptionnel
Après 11 ans de grade
et avant 15 ans de grade
Echelon attribué dans la limite de 7 %
de l’effectif du grade (1)
5e échelon
Après 7 ans de grade
4e échelon
Après 4 ans de grade
3e échelon
Après 2 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Commandant
2e échelon exceptionnel
Après 3 ans dans l’échelon précédent
Echelon attribué dans la limite de 25 %
de l’effectif de l’échelon précédent (1)
1er échelon exceptionnel
Après 12 ans de grade
et avant 15 ans de grade
Echelon attribué dans la limite de 5 %
de l’effectif du grade (1)
4e échelon
Après 6 ans de grade
3e échelon
Après 2 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Capitaine
Echelon exceptionnel
Après 12 ans de grade
et avant 16 ans de grade
Echelon attribué dans la limite de 3 %
de l’effectif du grade (1)
5e échelon
Après 7 ans de grade
4e échelon
Après 3 ans de grade
3e échelon
Après 2 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Lieutenant
4e échelon
Après 3 ans de grade
3e échelon
Après 2 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Sous-lieutenant
Echelon unique
Avant 1 an de grade
(1) Ce nombre est arrondi à l’unité supérieure.
Article 9
Après l’article 24, il est inséré un article 24-1 ainsi rédigé :
« Art. 24-1. – Aux échelons du grade de colonel définis à l’article 24 s’ajoute un échelon spécial accessible aux colonels classés depuis au moins un an au 4e échelon de leur grade et occupant un emploi comportant l’exercice de responsabilités supérieures. La liste de ces emplois est fixée par arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et des ministres chargés du budget et de la fonction publique.
« En cas d’affectation postérieure dans un emploi ne relevant pas de l’arrêté mentionné au premier alinéa, les colonels sont rétablis au 4e échelon de leur grade, à l’indice qui aurait été le leur s’ils n’avaient pas quitté cet échelon. »
Article 10
Après le tableau de l’article 29, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Par dérogation aux dispositions du premier alinéa, l’avancement dans les échelons s’effectue, s’il est plus favorable, selon les modalités prévues à l’article 24. »
Chapitre III : Dispositions transitoires
Article 11
Au 1er août 2017, les officiers de gendarmerie du grade de lieutenant-colonel et classés au 4e échelon de leur grade sont reclassés dans les échelons conformément au tableau suivant :
SITUATION ACTUELLE
SITUATION NOUVELLE
ANCIENNETÉ DE GRADE
conservée
4e échelon
A partir de 7 ans de grade
5e échelon
Ancienneté acquise
Avant 7 ans de grade
4e échelon
Ancienneté acquise
Article 12
A la même date, les officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale sont reclassés dans les échelons conformément au tableau suivant :
Par dérogation aux dispositions de l’article 36 du décret du 12 septembre 2008 susvisé, le premier échelon exceptionnel du grade de lieutenant-colonel est attribué dans la limite de :
1° 7 % de l’effectif du grade jusqu’au 31 décembre 2017 inclus ;
2° 8 % de l’effectif du grade à compter du 1er janvier 2018 ;
3° 9 % de l’effectif du grade à compter du 1er janvier 2019 ;
4° 10 % de l’effectif du grade à compter du 1er janvier 2020.
Titre II : DISPOSITIONS ENTRANT EN VIGUEUR LE 1er JANVIER 2018
Article 14
L’article 33 du décret du 12 septembre 2008 susvisé est modifié comme suit :
1° Le début de l’article est précédé d’un « I » ;
2° Il est complété par un II ainsi rédigé :
« II. – Si, au 31 décembre de l’année précédant celle au titre de laquelle est établi le tableau d’avancement, un pourcentage de l’effectif total des capitaines, des chefs d’escadron et des lieutenants-colonels possède une ancienneté de grade supérieure aux limites maximales définies au I, il est appliqué à ces militaires un taux de promotion au grade supérieur fixé par arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et des ministres chargés de la fonction publique et du budget.
« Le pourcentage mentionné à l’alinéa précédent est fixé à :
« 1° 2 % au 31 décembre 2017 ;
« 2° 3 % au 31 décembre 2018 ;
« 3° 4 % au 31 décembre 2019 ;
« 4° 5% au 31 décembre 2020. »
Titre III : DISPOSITIONS ENTRANT EN VIGUEUR LE 1er JANVIER 2020
Chapitre Ier : Dispositions modifiant le décret n° 2008-946 du 12 septembre 2008 portant statut particulier du corps des officiers de gendarmerie
Article 15
Dans le tableau de l’article 36, au grade de « Chef d’escadron », dans la colonne « Conditions d’accès à l’échelon » :
1° A la ligne « 3e échelon », les mots : « Après 2 ans de grade » sont remplacés par les mots : « Après 3 ans de grade » ;
2° A la ligne « 4e échelon », les mots : « Après 6 ans de grade » sont remplacés par les mots : « Après 7 ans de grade » ;
3° A la ligne « 1er échelon exceptionnel », les mots : « Après 8 ans de grade et avant 11 ans de grade » sont remplacés par les mots : « Après 9 ans de grade et avant 12 ans de grade » ;
4° A la ligne « 2e échelon exceptionnel », les mots : « Après 3 ans dans l’échelon précédent » sont remplacés par les mots : « Après 4 ans dans l’échelon précédent ».
Article 16
Au 1er janvier 2020, les officiers de gendarmerie du grade de chef d’escadron classés aux 2e, 3e et 4e échelons de leur grade bénéficient d’une ancienneté de grade majorée d’une année. La majoration d’ancienneté de grade n’est accordée qu’une fois et n’est pas prise en compte pour l’avancement de grade.
A la même date, les officiers de gendarmerie du grade de chef d’escadron classés au 1er échelon exceptionnel de leur grade bénéficient d’une ancienneté d’échelon majorée d’une année.
Chapitre II : Dispositions modifiant le décret n° 2012-1456 du 24 décembre 2012 portant statut particulier des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale
Article 17
Dans le tableau de l’article 24, au grade de « Commandant », dans la colonne « Conditions d’accès à l’échelon » :
1° A la ligne « 3e échelon », les mots : « Après 2 ans de grade » sont remplacés par les mots : « Après 3 ans de grade » ;
2° A la ligne « 4e échelon », les mots : « Après 6 ans de grade » sont remplacés par les mots : « Après 7 ans de grade » ;
3° A la ligne « 2e échelon exceptionnel », les mots : « Après 3 ans dans l’échelon précédent » sont remplacés par les mots : « Après 4 ans dans l’échelon précédent ».
Article 18
Au 1er janvier 2020, les officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale du grade de commandant classés aux 2e, 3e et 4e échelons de leur grade bénéficient d’une ancienneté de grade majorée d’une année. La majoration d’ancienneté de grade n’est accordée qu’une fois et n’est pas prise en compte pour l’avancement de grade.
A la même date, les officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale du grade de commandant classés au 1er échelon exceptionnel de leur grade bénéficient d’une ancienneté d’échelon majorée d’une année.
Titre IV : DISPOSITIONS ENTRANT EN VIGUEUR LE 1er JANVIER 2022
Chapitre Ier : Dispositions modifiant le décret n° 2008-946 du 12 septembre 2008 portant statut particulier du corps des officiers de gendarmerie
Article 19
Au 1er janvier 2022, le tableau figurant à l’article 36 est remplacé par le tableau suivant :
«
GRADE
DÉSIGNATION DES ÉCHELONS
CONDITIONS D’ACCÈS À L’ÉCHELON
RÈGLES PARTICULIÈRES
Général de division
Echelon unique
Général de brigade
Echelon unique
Colonel
Echelon spécial
Après 1 an dans l’échelon précédent
dans la limite d’un contingent
Ce contingent est fixé par arrêté conjoint
du ministre de l’intérieur et des ministres
chargés du budget et de la fonction publique
4e échelon
Au choix à 5 ans de grade dans la limite d’un contingent ou après 7 ans de grade
Ce contingent est fixé par arrêté
des mêmes ministres
3e échelon
Après 4 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Lieutenant-colonel
2e échelon exceptionnel
Après 3 ans dans l’échelon précédent
Echelon attribué dans la limite de 25 %
de l’effectif de l’échelon précédent (1).
1er échelon exceptionnel
Après 9 ans de grade
et avant 13 ans de grade
Echelon attribué dans la limite de 10 %
de l’effectif du grade (1).
5e échelon
Après 7 ans de grade
4e échelon
Après 4 ans de grade
3e échelon
Après 2 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Chef d’escadron
2e échelon exceptionnel
Après 4 ans dans l’échelon précédent
Echelon attribué dans la limite de 25 %
de l’effectif de l’échelon précédent (1).
1er échelon exceptionnel
Après 12 ans de grade
et avant 15 ans de grade
Echelon attribué dans la limite de 5 %
de l’effectif du grade (1).
5e échelon
Après 9 ans de grade
4e échelon
Après 7 ans de grade
3e échelon
Après 3 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Capitaine
Echelon exceptionnel
Après 10 ans de grade
et avant 14 ans de grade
Echelon attribué dans la limite de 3 %
de l’effectif du grade (1).
5e échelon
Après 7 ans de grade
4e échelon
Après 3 ans de grade
3e échelon
Après 2 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Lieutenant
4e échelon
Après 3 ans de grade
3e échelon
Après 2 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Sous-lieutenant
Echelon unique
Avant 1 an de grade
(1) Ce nombre est arrondi à l’unité supérieure.
».
Article 20
Au 1er janvier 2022, les officiers de gendarmerie du grade de chef d’escadron sont reclassés dans les échelons conformément au tableau suivant :
SITUATION ACTUELLE
SITUATION NOUVELLE
ANCIENNETÉ DE GRADE CONSERVÉE
2e échelon exceptionnel
1er échelon exceptionnel
Ancienneté acquise
1er échelon exceptionnel
5e échelon
Ancienneté acquise
4e échelon
A partir de 9 ans de grade
5e échelon
Ancienneté acquise
Avant 9 ans de grade
4e échelon
Ancienneté acquise
Chapitre II : Dispositions modifiant le décret n° 2012-1456 du 24 décembre 2012 portant statut particulier des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale
Article 21
Au 1er janvier 2022, le tableau figurant à l’article 24 est remplacé par le tableau suivant :
«
GRADE
DÉSIGNATION DES ÉCHELONS
CONDITIONS D’ACCÈS À L’ÉCHELON
RÈGLES PARTICULIÈRES
Général de division
Echelon unique
Général de brigade
Echelon unique
Colonel
4e échelon
Au choix à 5 ans de grade dans la limite d’un contingent ou après 7 ans de grade
Ce contingent est fixé par arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et des ministres chargés du budget et de la fonction publique. Lorsqu’il est atteint à l’ancienneté, cet échelon n’est pas soumis au contingent fixé par le même arrêté
3e échelon
Après 4 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Lieutenant-colonel
2e échelon exceptionnel
Après 3 ans dans l’échelon précédent
Echelon attribué dans la limite de 25 %
de l’effectif de l’échelon précédent (1)
1er échelon exceptionnel
Après 11 ans de grade
et avant 15 ans de grade
Echelon attribué dans la limite de 7 %
de l’effectif du grade (1)
5e échelon
Après 7 ans de grade
4e échelon
Après 4 ans de grade
3e échelon
Après 2 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Commandant
2e échelon exceptionnel
Après 4 ans dans l’échelon précédent
Echelon attribué dans la limite de 25 %
de l’effectif de l’échelon précédent (1)
1er échelon exceptionnel
Après 12 ans de grade
et avant 15 ans de grade
Echelon attribué dans la limite de 5 %
de l’effectif du grade (1)
5e échelon
Après 9 ans de grade
4e échelon
Après 7 ans de grade
3e échelon
Après 3 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Capitaine
Echelon exceptionnel
Après 12 ans de grade
et avant 16 ans de grade
Echelon attribué dans la limite de 3 %
de l’effectif du grade (1)
5e échelon
Après 7 ans de grade
4e échelon
Après 3 ans de grade
3e échelon
Après 2 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Lieutenant
4e échelon
Après 3 ans de grade
3e échelon
Après 2 ans de grade
2e échelon
Après 1 an de grade
1er échelon
Avant 1 an de grade
Sous-lieutenant
Echelon unique
Avant 1 an de grade
(1) Ce nombre est arrondi à l’unité supérieure.
Article 22
Au 1er janvier 2022, les officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale du grade de commandant sont reclassés dans les échelons conformément au tableau suivant :
SITUATION ACTUELLE
SITUATION NOUVELLE
ANCIENNETÉ DE GRADE CONSERVÉE
2e échelon exceptionnel
1er échelon exceptionnel
Ancienneté acquise
1er échelon exceptionnel
5e échelon
Ancienneté acquise
4e échelon
A partir de 9 ans de grade
5e échelon
Ancienneté acquise
Avant 9 ans de grade
4e échelon
Ancienneté acquise
Titre V : DISPOSITIONS FINALES
Article 23
Le titre Ier entre en vigueur le 1er août 2017.
Le titre II entre en vigueur le 1er janvier 2018.
Le titre III entre en vigueur le 1er janvier 2020.
Le titre IV entre en vigueur le 1er janvier 2022.
Décision n° 41836 du 17 mai 2017 portant inscription sur la liste des candidats admissibles au concours prévu à l’article 8-1 du décret n° 2008-946 du 12 septembre 2008 portant statut particulier du corps des officiers de gendarmerie (OG RANG) – session 2017.
Le 05 juin 2015 nous avions publié cet article concernant la Carte du Combattant. Ce jour 8 juin 2017 un rappel de cette information est susceptible de servir à nouveau à certains de nos camarades.
Jusqu’à ce jour les gendarmes ayant servi à l’ONU en tant qu’officier de police civile (CIVPOL) ne pouvaient prétendre à l’octroi de la carte du combattant. La première obligation dans ce domaine était d’être rattaché à une unité combattante reconnue par le MINDEF.
Il fallait, selon la loi de janvier 1993, justifier de « 90 jours en unité de combat ».
Par la loi des finances de 2015 tout cela est modifié.
Ainsi un militaire ou civil peut aujourd’hui se voir délivrer la carte du combattant (et le port de la décoration qui en découle) s’il justifie de 120 jours (4 mois) au sein d’une formation suivant les engagements internationaux.
Lisez les deux pièces jointes à ce sujet et voyez si vous êtes concernés.
Un contact avec l’ONAC-VG, département des reconnaissances et réparations nous a confirmé l’exactitude de cette nouvelle situation.
Il vous suffit alors de prendre contact avec l’ONAC dont vous dépendez pour activer ou réactiver votre demande de carte de combattant.
Pour info, la modification de la loi de 1993 interviendra le 1er octobre 2015. Cela concerne les personnels en activité ou retraite.
N’hésitez pas à vous informer et à informer vos camarades.
L’échelon exceptionnel de major est attribué à compter du 1er juillet 2017 aux 14 sous-officiers dont le nom suit : Décision n° 47058 du 16 juin 2017-1
Les demandes d’affectation pour servir au sein des représentations diplomatiques françaises à l’étranger formulées par les 57 sous-officiers listés en ANNEXE 1 (page 1-3) sont retenues. La date limite de validité de cet agrément est fixée au 31 décembre 2019 : Décision n°34579 du 30 juin 2017
Le général David Galtier, ici lors de l’inspection du groupement des Alpes Maritimes en 2017 est le seul promu commandeur (Photo Didier Chalumeau l’Essor)
Photo d’illustration (L’Essor).
Parmi les militaires d’active distingués dans l’ordre national de la Légion d’honneur au journal officiel de ce samedi 8 juillet, un seul grand officier. Il s’agit du général d’armée Didier Castres de l’armée de terre. Il était commandeur depuis 2011. Félicitations aux militaires distingués et notamment aux sous-officiers qui sont cités et qui vont désormais arborer le ruban rouge, ce qui est rare.
Un seul commandeur
Côté gendarmerie, un seul officier est promu commandeur. Il s’agit du général de corps d’armée David Galtier, commandant la région de Gendarmerie Provence Alpes Côte d’Azur, et la zone de sécurité sud. Il était officier depuis le 14 juillet 2011.
Les officiers de gendarmerie promus officiers sont beaucoup plus nombreux. Parmi eux le major général, le général Christian Rodriguez et l”ancien chef du GIGN, le colonel Hubert Bonneau, cité.
Au grade d’officier GENDARMERIE NATIONALE
Barthet (Paul, Henri, Frédéric), colonel. Chevalier du 14 juillet 2004.
Baudoin (Philippe, Jacques), colonel. Chevalier du 1er décembre 2006.
Bérard (Jean-Luc), colonel. Chevalier du 23 septembre 2004.
Bonneau (Hubert, Charles, Aimé), général de brigade. Chevalier du 13 juillet 2007. Cité.
Bresson (Bruno, Jacques), colonel. Chevalier du 13 juillet 2005.
Castelbajac (de) (Benoit, Pierre, Marie), colonel. Chevalier du 14 juillet 2003.
Choppin (Denis, Jean, Yves), colonel. Chevalier du 13 juillet 2004.
Clouzot (Bernard, Didier), général de brigade. Chevalier du 14 juillet 2006.
Courtet (Olivier), colonel. Chevalier du 11 novembre 2006.
Debarge (Philippe, Jean, Georges), général de brigade. Chevalier du 6 octobre 2004.
Duval (Dominique, Michel, Désiré), colonel. Chevalier du 13 juillet 2005.
Gauttier (Bruno, Antoine, Marie), colonel. Chevalier du 16 septembre 2004.
Grimal (Jean-Marie), colonel. Chevalier du 1er octobre 2003.
Henry (Philippe), colonel. Chevalier du 23 septembre 2004.
Huguet (Eric, Raoul, André), colonel. Chevalier du 14 juillet 2006.
Jacob (Bruno, Honoré, Marie), colonel. Chevalier du 14 juillet 2004.
Ledoux (Philippe, Dominique, André), colonel. Chevalier du 23 septembre 2004.
Lejeune (Xavier, Jean, Robert), colonel. Chevalier du 14 juillet 2004. Cité.
Miglierina (Emmanuel, Philippe), colonel. Chevalier du 13 juillet 2007.
Rodriguez (Christian, Jean, François), général de corps d’armée. Chevalier du 13 juillet 2004.
Sassard (Thierry, Paul, Michel), général de brigade. Chevalier du 14 juillet 2003.
Sauvegrain (Pierre, Jean), général de brigade. Chevalier du 13 juillet 2007.
Segura (Pascal, Jean), général de brigade. Chevalier du 14 juillet 2007.
Taché (Jean-Jacques, Max), général de brigade. Chevalier du 21 novembre 2003.
Vachter (Joëlle, Marie-Pierre, Christine), colonel. Chevalier du 14 juillet 2006.
Chevaliers
Parmi les chevaliers figurent plusieurs militaires qui sont cités: deux lieutenant-colonel, un chef d’escadron, trois majors et deux adjudants-chef.
Adamkiewicz (Jean-Paul), lieutenant-colonel. 37 ans de services. Cité.
Ameye (Jean-François, André, Lucien), lieutenant-colonel. 35 ans de services.
Andreani (Michel, Antoine), lieutenant-colonel. 27 ans de services.
Andreu (Thomas, Paul), colonel. 25 ans de services.
Atger (Alain, Didier), lieutenant-colonel. 34 ans de services.
Aubry (Philippe, Bernard, Julien), lieutenant-colonel. 26 ans de services.
Ayala (Olivier, Serge, Eloi), major. 27 ans de services. Cité.
Baillargeat (Pierre, Michel, André), colonel. 21 ans de services.
Baillon (Pierre, Marie), lieutenant-colonel. 42 ans de services.
Baras (Loïc, Gilbert, Jean), colonel. 23 ans de services.
Bartolo (Philippe, Jacques), lieutenant-colonel. 31 ans de services.
Beguinot (Hervé, Léon), lieutenant-colonel. 28 ans de services.
Bortoli (François, Marie, Henri), lieutenant-colonel. 26 ans de services.
Bouquot (Emmanuel, Jacques), lieutenant-colonel. 30 ans de services.
Bourges (Daniel, Gilbert, Joseph), lieutenant-colonel. 33 ans de services.
Bouthiaux (Christophe, Jean-Bernard), adjudant-chef. 18 ans de services et 20 ans de bonifications. Cité.
Bozon (Stéphane, Pascal), lieutenant-colonel. 36 ans de services.
Brémand (François, Xavier, Lucien), colonel. 24 ans de services.
Bride (Thierry, Roger, Jacques), lieutenant-colonel. 40 ans de services.
Campoménoso (Cyrille, Michel), lieutenant-colonel. 26 ans de services.
Caurez (José, Auguste, Maurice), lieutenant-colonel. 35 ans de services.
Chevreul (Olivier, Jean-Michel), colonel. 26 ans de services.
Copin (Frédéric, Gilbert), colonel. 28 ans de services.
Coquard (Pierre-Yves), lieutenant-colonel. 32 ans de services.
Corbel (Vincent, Francis, Jacques), lieutenant-colonel. 35 ans de services.
Dalmas (Yvon, Elie, Rosé), lieutenant-colonel. 39 ans de services.
Delain (Eric, René, Luc), colonel. 22 ans de services.
Delaval (René, Pierre, Joseph), lieutenant-colonel. 32 ans de services.
Depierre (Bertrand, Michel), lieutenant-colonel. 29 ans de services.
Didier (Gilles, Etienne, Philippe), lieutenant-colonel. 32 ans de services.
Dujardin (Arnaud, Edmond, René), lieutenant-colonel. 36 ans de services.
Espinal (Eric, Pierre, Robert), colonel. 23 ans de services.
Faucon (Sung Dae, Jil, Bernard), lieutenant-colonel. 23 ans de services.
Fischoeder (Olivier, Siegfrid), lieutenant-colonel. 21 ans de services. Cité.
Gamel (Jean-Luc), lieutenant-colonel. 34 ans de services.
Garérès (Pascal, Jean-Claude, Christian), lieutenant-colonel. 25 ans de services.
Gaspard (Rudy, Marcel), colonel. 24 ans de services.
Gastebois (André, Michel, Marie), colonel. 22 ans de services.
Gautheur (Gilles, Philippe), lieutenant-colonel. 31 ans de services.
Gonda (Xavier, Didier, Philippe), lieutenant-colonel. 25 ans de services.
Gross (Philippe, Jean, Marius), lieutenant-colonel. 30 ans de services.
Guillaume (Florence, Christiane, Marie), colonel. 23 ans de services.
Haas (Laurent, Raoul, Maurice), colonel. 27 ans de services.
Halipré (Michel, Raymond), lieutenant-colonel. 28 ans de services.
Herbeth (Lionel), colonel. 25 ans de services.
Lachâtre (Laurent, Jean-Francois), lieutenant-colonel. 32 ans de services.
Laurens (Didier, Alain), lieutenant-colonel. 39 ans de services.
Lavergne (Régis, Hugues, Gilles), lieutenant-colonel. 23 ans de services.
Le Gallo (Christophe, Yann, Maurice), lieutenant-colonel. 25 ans de services.
Lebas (Eric, André, Pierre), lieutenant-colonel. 22 ans de services.
Lebas (Nicolas, Claude), lieutenant-colonel. 31 ans de services.
Libournet (Alain, Maurice, Claude), lieutenant-colonel. 37 ans de services.
Lombard (François, Roger, Marcel), major. 20 ans de services. Cité.
Lorand (Dominique, Lucien, Victor), lieutenant-colonel. 35 ans de services.
Machac (Samuel, Eric), colonel. 24 ans de services.
Massip (Frédéric, José, Manuel), colonel. 24 ans de services.
Mathis (Dominique), lieutenant-colonel. 34 ans de services.
Mériaux (Hubert, Bernard, Alcide), lieutenant-colonel. 25 ans de services.
Morin (Jacques, François, Etienne), chef d’escadron. 41 ans de services.
Muñoz (Salvador), colonel. 27 ans de services.
Naourès (Jean-Yves, Marie, Joseph), lieutenant-colonel. 34 ans de services.
Nicolas (Alain, Cédric), capitaine. 17 ans de services. Cité.
Nicole (Lionel, Bernard, Albert), adjudant-chef. 27 ans de services. Cité.
Ottavi (Philippe, François, Raymond), lieutenant-colonel. 33 ans de services.
Paté (Didier, Albert, Gérard), lieutenant-colonel. 33 ans de services.
Peglion (Pascal, René, Marius), lieutenant-colonel. 35 ans de services.
Perego (Ronan, Noël, Franck), major. 25 ans de services. Cité.
Perret (Philippe, Armand, Jacques), lieutenant-colonel. 32 ans de services.
Pétry (Hervé, Marie, Bernard), lieutenant-colonel. 21 ans de services.
Philipona (Laurent, Paul, Robert), lieutenant-colonel. 21 ans de services.
Piacentini (Gilles, André), lieutenant-colonel. 35 ans de services.
Pierre (Francis, Eric), lieutenant-colonel. 32 ans de services.
Pilard (Philippe, Léon, Paul), chef d’escadron. 40 ans de services. Cité.
Pitt (Olivier-Charles), lieutenant-colonel. 24 ans de services.
Rastout (Gaël, Dominique), lieutenant-colonel. 30 ans de services.
Roimarmier (Cyrille), lieutenant-colonel. 25 ans de services.
Rollin (Lionel, Eugène, Gaston), colonel. 25 ans de services.
Rousseau (Stéphane), lieutenant-colonel. 23 ans de services.
Schoenher (Dominique, Jean-Jacques), colonel. 24 ans de services.
Séquier (Serge, Roger), lieutenant-colonel. 24 ans de services.
Sintive (Jean-Christophe, Alphonse, Albert), colonel. 23 ans de services.
Tavernier (Denis, Henri, Edouard), lieutenant-colonel. 34 ans de services.
Thevenon (Pascal, Antoine), lieutenant-colonel. 35 ans de services.
Triollet (Christophe, Claude, Marcel), colonel. 24 ans de services.
Trouslard (Vincent, Philippe, Jean), lieutenant-colonel. 24 ans de services.
Vandecapelle (Laurent, Denis, Marcel), colonel. 27 ans de services.
Vercellone (Christophe), colonel. 23 ans de services.
Sous l’autorité du Président de la République et du gouvernement, et sous réserve des dispositions particulières relatives à la dissuasion, le CEMA est responsable de l’emploi des forces et assure le commandement des opérations militaires.
Il est le conseiller militaire du Gouvernement.
Il est responsable :
- de l’ organisation interarmées et de l’organisation générale des armées ;
- de l’ expression du besoin en matière de ressources humaines civiles et militaires des armées et des organismes interarmées ;
- de la condition militaire et du moral des armées et organismes interarmées ;
- de la définition du format d’ensemble des armées et de leur cohérence capacitaire ;
- de la préparation et de la mise en condition d’emploi des armées. Il définit les objectifs de leur préparation et contrôle leur aptitude à remplir leurs missions ;
- du soutien des armées. Il en fixe l’organisation générale et les objectifs ;
- du renseignement d’intérêt militaire. Il assure la direction générale de la recherche et de l’exploitation du renseignement militaire et a autorité sur la direction du renseignement militaire ;
- des relations internationales militaires. Il est chargé des relations avec les armées étrangères et les structures militaires de l’Union européenne et de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Il a autorité sur :
- les chefs d’état-major de chacune des trois armées ;
- les commandants supérieurs dans les départements d’outre-mer, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie, et les commandants des forces françaises à l’étranger ainsi que leurs états-majors interarmées ;
- les officiers généraux de zone de défense (OGZD).
Il dispose :
- de l’état-major des armées placé sous les ordres d’un officier général, major général des armées ;
- d’une division affaires générales placée sous les ordres d’un officier général, comprenant un cabinet, un officier général expert dans le domaine de la prospective et de la stratégie, une cellule d’information et de communication, une cellule affaires réservées, un chancelier et des conseillers ;
- d’un conseiller diplomatique et d’aumôniers en chef ;
- d’autorités et d’organismes interarmées relevant directement de son autorité.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense
Les candidats admissibles devront désormais remplir un dossier professionnel, téléchargeable sur les sites Intranet et Internet de recrutement.
À compter du concours du mois d’octobre 2017 et concernant le 2e concours sous-officier de gendarmerie – voie interne, l’épreuve d’admission d’entretien avec le jury est modifiée.
Le candidat admissible devra remplir, dans les délais impartis, un dossier professionnel, à faire parvenir ensuite au Centre de sélection et de concours (CSC) ou au Centre de recrutement, des concours et de sélection (CRCS) dont il dépend.
Le dossier professionnel et sa notice d’utilisation sont consultables et téléchargeables sur les sites Intranet (« Recrutement-Examens » – « Bureau du recrutement, des Concours et des Examens » – « Recrutements par concours » – Sous-officiers ») et Internet (www.lagendarmerie.recrute.fr, rubrique documentation/concours sous-officier de gendarmerie).